Peu de gens en ont conscience, mais les pouvoirs publics sont en fait les principaux responsables des difficultés économiques de notre pays. Il y a peu, j’ai suivi un colloque à Reims où j’ai été amené à en parler avec plusieurs personnes. De nos jours, nos élus s’imaginent être les mieux placés pour déterminer quels seront les prochains marchés productifs. Et depuis leurs bureaux, ils dépensent donc comme John Hammond dans Jurassik Park : sans compter. La flambée des dépenses publiques à laquelle on assiste en Europe révèle d’ailleurs une chose : ce fléau n’est pas spécifique à la France ; et les administrations piétinent en toute impunité l’autonomie des citoyens, en s’accordant une influence de plus en plus importante. Un exemple permet de saisir l’ampleur du problème : pour 100 euros dépensés dans notre pays, à l’heure actuelle, plus de 50 sont dépensés par les pouvoirs publics ! Et ce pourcentage est d’autant plus choquant quand on sait que dans les années soixante, il n’excédait pas un tiers ! Ce besoin de tout contrôler est à l’image de la suspicion des Etats à l’égard de leurs citoyens et du libre marché. Il n’y a que le manque de confiance qui puissent expliquer pourquoi les politiques veulent à tout prix attribuer eux-mêmes la majeure partie des dépenses (ça et la volonté d’être indispensable pour se faire réélire, évidemment). Pourtant, cette ingérence économique n’est pas sans conséquence : cette politique a une responsabilité importante dans le ralentissement du pays. Malgré l’expansion du pouvoir d’influence des autorités, notre capacité de faire face à la concurrence n’a concrètement fait que reculer. La hausse des dépenses publiques a toujours précédé (et non suivi) un affaissement proportionnel de notre capacité de croissance. Et ce rapport de cause à effet n’est pas l’oeuvre du hasard : il montre simplement que du fait de la place de plus en plus importante qu’ils s’octroient dans l’économie, les gouvernements démantèlent sans vergogne le meilleur moyen d’engendrer de la croissance : le libre marché. Si les débats ont été quelque peu enflammés pendant ce colloque à Reims, j’ai apprécié de le suivre. L’organisation était idéale, et le programmes des festivités particulièrement réussi. Je vous mets le lien vers l’agence qui s’est occupée de l’organisation, si vous voulez en savoir plus sur le genre de prestations qu’ils proposent. Plus d’information sur l’organisation de séminaire à Reims en cliquant sur le site web de l’organisateur.