Vous vous êtes déjà dit, en vous retrouvant dans le rayon parfumerie d’un magasin, que le parfum qui vous ressemble n’existe pas ? Moi, si. J’ai essayé divers parfums dans ma vie, mais sans jamais trouver celui qui me fait dire : celui-là est fait pour moi. Mais ça, c’était avant, parce que mercredi dernier, j’ai créé mon propre parfum ! Des ateliers de parfum permettent en effet de rentrer chez soi avec sa propre création. J’ai expérimenté cette tâche étrange dans le 7e. Bon, si composer son propre parfum est particulièrement ludique, mais ce n’est pas aussi évident. Dès mon arrivée, je me suis retrouvé devant un « orgue à parfums : il s’agit d’une sorte de bureau composé d’étagères, parfum Paris sur lesquelles se trouvent 127 fioles qui contiennent chacune une odeur. Et j’ai dû les sentir toutes pour faire mon parfum ! Parce qu’un parfum se compose le plus souvent de 100 essences. Dans le cadre de l’atelier, on n’en assemble évidemment que 20, mais c’est déjà pas mal. Car ça demande de la finesse. Un parfum une combinaison de 3 notes : celle de tête, de coeur, et de fond ; et elles doivent s’harmoniser entre elles. En outre, il faut que chaque odeur soit insérée en prenant soin des doses ; elle doit être consciencieusement écrite pour pouvoir avoir une trace de la recette : c’est elle qui permet d’en recommander par la suite. Le parfum composé peut cocotter, si on se laisse distraire. C’est d’ailleurs pour ça qu’on dispose de trois essais pour garder le meilleur ! Le plus difficile, selon moi, c’est de se laisser porter par les odeurs pour créer son parfum. Lorsqu’on est trop cérébral, on met à côté de la plaque. Par exemple, vous mettriez de la lavande dans un parfum pour hommes ? Et bien, j’ai appris que c’est la lavande est justement l’ingrédient qui délivre la note masculine aux parfums pour hommes ! Au final, c’est une expérience que je vous conseille. On est beaucoup plus attentif aux fragrances, après ça. Mais je suis curieux de savoir ce que donnera mon parfum : il faut compter 10 jours avant de l’utiliser. J’en connais qui vont tomber sous peu. Les mouches.